Biostimulants : un levier pour une production efficace et durable

Les biostimulants agissent à plusieurs niveaux :

• Amélioration de l’absorption des nutriments : Optimise la capacité des plantes à tirer parti des ressources disponibles dans le sol.
• Résistance accrue aux stress abiotiques : Aide les cultures à mieux faire face aux conditions climatiques difficiles.
• Stimulation du développement végétatif : Favorise la croissance racinaire et foliaire.
• Amélioration de la qualité du sol : Soutient l’activité microbienne et préserve la fertilité des sols.

L’adoption des biostimulants dans les pratiques agricoles offre plusieurs bénéfices :

• Réduction de l’usage d’engrais et de produits phytosanitaires : Moins d’intrants signifie une baisse des coûts et un impact réduit sur l’environnement.
• Amélioration des rendements : En favorisant une croissance saine et résiliente, les cultures deviennent plus productives et qualitatives.
• Maintien de la fertilité des sols : Encourage l’activité biologique et la rétention des nutriments.
• Meilleure adaptation aux conditions climatiques variables : Permet aux cultures de mieux résister aux aléas météorologiques.

L’efficacité des biostimulants dépend de plusieurs facteurs : le type de culture, la nature du sol, les conditions climatiques et les modalités d’application. Voici quelques bonnes pratiques :

• Analyse des besoins des cultures : Identifier les contraintes spécifiques du sol et des plantes.
• Sélection du biostimulant adapté : Choisir en fonction des objectifs souhaités (croissance, résistance au stress, assimilation des nutriments).
• Application au bon moment : Les stades clés du développement végétal sont les plus propices à leur action.
• Association avec d’autres pratiques agroécologiques : Leur efficacité est renforcée lorsqu’ils sont combinés avec des approches comme la rotation des cultures ou l’apport de matière organique.

Les biostimulants n’ont qu’un rôle très limité, voire inexistant, sur la résistance des cultures aux stress biotiques (maladies, ravageurs, virus). De la même façon, s’ils améliorent l’efficience nutritionnelle, ils ne remplacent pas un apport d’engrais minéral ou organique.
C’est pourquoi ils doivent impérativement s’intégrer dans un programme complet de nutrition et protection des cultures.
Pour toutes ces raisons, il est fortement conseillé de faire appel à un expert du Groupe Perret pour réussir son programme de biostimulation.

Lorsqu’une plante se trouve en situation de stress hydrique, sa première réponse consiste à fermer ses stomates afin de réduire l’évapotranspiration et conserver un maximum d’eau dans ses tissus. Par conséquent, l’approvisionnement de ses cellules en dioxyde de carbone ralentit : la photosynthèse se réduit.
Ce dérèglement physiologique génère par ailleurs des substances oxydantes qui provoquent des dommages moléculaires, cellulaires et physiologiques.
Si ce stress oxydatif continue, la cellule meurt, entraînant une réduction de la croissance de la plante et des pertes de rendement.
Pour retrouver son équilibre physiologique, la plante produit des antioxydants pour rééquilibrer le surplus d’oxydants, sécrète des hormones pour maintenir la fermeture des stomates, développe son système racinaire pour aller chercher de l’eau et procède à un ajustement osmotique pour compenser le déséquilibre provoqué par l’afflux de nouvelles substances dans les cellules.
L’utilisation d’un biostimulant permet d’accompagner ces réponses physiologiques, afin que la plante puisse retrouver plus rapidement son équilibre.
C’est le cas par exemple de la glycine bétaïne, un composé organique naturellement synthétisée par les végétaux qui permet de maintenir la balance hydrique des cellules. En situation de sécheresse, les besoins en glycine bétaïne augmentent pour maintenir l’équilibre osmotique des cellules, générant ainsi une dépense énergique supplémentaire pour la plante. L’apport exogène de glycine bétaïne permet alors de soulager le végétal qui va dépenser moins d’énergie pour synthétiser la glycine bétaïne. Au final, le rendement mais aussi la qualité intrinsèque de la plante s’en trouveront améliorés.